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VIVRE LA ROUTE EN SECURITE
VIVRE LA ROUTE EN SECURITE
  • Sans aucune prétention il s'agit de réfléchir ensemble, partager des avis, des expériences, compétences, etc. les routes sont faites pour profiter de la vie, aller la gagner, mais pas pour l'y laisser.
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22 septembre 2012

LES ACCIDENTS: COMMENT, POURQUOI?

Les usagers de la route c'est nous tous. Des femmes et des hommes de tous orignines et de tous idéaux qui doivent quotidiennement se rendre d'un point à un autre pour les besoins de la vie. Alors ne laissons pas la réflexion et la décision entre les mains des seuls politiques, faisons le avec eux, faisons entendre notre réflexion. Ni les routes ni les véhicules ne sont fait pour blesser ou tuer. Pourtant ils sont des instruments qui ôtent ou amputent des vies qui vont la gagner ou veulent en profiter. Quel paradoxe.

Si j'avais à définir l'accident je dirais que c'est un adversaire méconnu qui nous agresse comme un traître au moment où l'on s'y attend le moins. S'agissant d'un évènement, et non d'un personnage, il n'a pas besoin de mobile pour agir. Il profite d'un ensemble de circonstances qui se cumulent pour lui offrir le terrain idéal où il va pouvoir s'abattre sur ses proies.

Et si nous essayions de déterminer les éléments qui peuvent entrer dans les causes d'accident et le processus qui amène à créer le contexte dans lequel il va trouver sa place? Je lis dans la pensée de certains des arguments simples que l'on a tous évoqué un jour, sans doute avec une certaine facilité car d'autres explications ne nous traversaient pas l'esprit. "pourquoi à-t-il grillé ce putain de feu rouge, et s'il avait roulé moins vite ce ne serait pas arrivé, est-ce que cet abruti avait besoin de doubler à ce moment là, ce sont des jeunes il devaient encore faire les cons, cette route est trop dangereuse ils n'auraient pas du passer par là, ..."

Ces propos se comprennent aisément lorsqu'ils sont tenus par ceux qui souffrent d'avoir perdu un proche ou de le savoir gravement handicapé alors que l'accident n'aurait certainement pas dû se produire. Est-ce vraiment toujours aussi élémentaire ? C'est probablement ici que la réflexion doit commencer même si des grandes causes comme l'alcool et la vitesse sont très souvent avancées et prennet le devant de la scène en masquant toutes les autres.

                                                                                                                        Joël MASSUARD

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